lundi 31 janvier 2011

Montpellier : poliquement (in)correct...

Dans mon autre blog, je proposais récemment un billet sur la polémique qui a cours en ce moment au Canada autour de la chanson de Dire Straits, Money for nothing.
Dans les paroles originales, Mark Knopfler utilise le mot "faggot" qui est l'équivalent anglais de "tapette". 25 ans après la sortie de la chanson, cela a dérangé une auditrice canadienne homosexuelle. S'il s'était agi  d'un homme, j'aurais peut-être osé "une tante canadienne"... désolé !
Elle a porté plainte et l'autorité canadienne de régulation des radios et télés a interdit la diffusion de la chanson. N'importe quoi !!!

J’espère que les nord-américains choqués par les paroles de Dire Straits ne viendront jamais dans notre belle ville car, ici, on a une concentration de grandes gueules assez exceptionnelle. Le politiquement correct, c’est pas vraiment notre truc !

A Montpellier, on n’emploie pas le mot "tapette", mais "tarlouze", voire "petite tarlouze", souvenez-vous de Loulou :


Certains essaient de parodier l'attitude provocatrice et le langage fleuri typiquement méridionaux mais pas toujours avec bonheur, souvenez-vous :


Alors, jusqu’où peut aller la provocation sans devenir du mauvais goût ? Question complexe à laquelle je ne me risquerai pas de répondre sur ces pages.

Je conclurai plutôt avec notre Docteur es Provocation, le Maître du politiquement incorrect, le regretté Jojo :


Yann

jeudi 27 janvier 2011

Roulez Barriques !

Roulez ! roulez à St Anne, non pas pour prier mais pour jeter un œil à la drôle d'exposition qui a pris place dans le phare de Montpellier. Celui qui est éclairé la nuit pour guider les naufragés perdus dans l'écusson, j'ai nommé l'église St Anne, patronne des vignerons (par substitution du moins, du 14 janvier au 6 février).

En effet, ce ne sont pas moins de cent barriques au bas mot (sans Barack Obama) que compte la collection du Chateau Puech Haut (ci dessus), propriété viticole de renom située sur la commune de St Drézéry.

J'affectionne cette maison pour diverses raisons, son vin de qualité bien évidemment, mais aussi sa situation géographique bordée par les petites routes qui, c'est bien connu dans l'Hérault, mènent toutes vers le Pic St Loup, un véritable régal en motocyclette ! 
J'apprécie tout autant la démarche intéressante qui a conduit Gérard Bru, le propriétaire avisé des lieux à inviter de nombreux artistes à s'exprimer en utilisant comme support les fameuses barriques.
C'est ainsi que vous pourrez apprécier le travail de Chantal Thomass, Hervé Di Rosa, le caricaturiste Roland Hours, JP Bocaj ou même celui de notre Rémy Gaillard départemental dont la barrique ne m'a franchement pas convaincue...il en reste 99 autres à apprécier sans modération.

A La Votre.
Yannick

lundi 24 janvier 2011

Palavas à vélo... bière au bord de l'eau !!!

Il y a des dimanches où on se dit : "Tiens, j'ferais bien un p'tit tour de vélo, mais sans trop forcer !". 

Yannick et moi avons une solution à vous proposer si vous êtes dans ce cas. Nous avons testé pour vous la piste cyclable qui va de Montpellier (Port Marianne) à Palavas-les-Flots en longeant le Lez. Elle a été refaite récemment, en même temps que les digues qui bordent le fleuve.

J'étais habitué de la pratiquer avant les travaux. Elle était en terre et pas très large et avait un côté un peu "campagne". Et bien, ce n'est plus tout à fait le cas. Elle est maintenant bétonnée ou goudronnée de bout en bout, et très large. Une véritable autoroute pour bicyclettes !

Il y a même un sorte de station d'autoroute au niveau du centre équestre de Lattes pour les promeneurs qui veulent faire une pause en buvant un verre.

Je dois dire que ce que la piste à perdu en charme, elle l'a largement gagné en confort et en sécurité. Et pour deux quadras comme Yannick et moi, désireux d'aller voir la mer sans trop forcer, c'est parfait. 
Nous avons quitté Montpellier vers 13h30 et moins de 30 minutes après, nous étions attablés sur une terrasse, face à la mer, devant deux bières. 

Nous les avons dégustées et nous sommes rentrés à la capitale. Je dois avouer que le retour était un peu plus dur car comme vous le savez, on a toujours le vent dans la gueule en revenant. (c'est la Loi de l'emmerdement maximum ou Loi de Murphy).
Pour un dimanche d'hiver, c'était vraiment un bon plan que nous vous recommandons vivement.

Yann

jeudi 20 janvier 2011

Errare humanum est, perseverare diabolicum

Chers Lecteurs, chères lectrices,

Dans un précédent billet sorti de mon cerveau embrumé, j'ai eu la malencontreuse idée d'affecter Monsieur Sébastien Chabal, mon joueur préféré, à l'équipe de rugby à XV de Montpellier... (15 c'est bien ça ?).

C'est à l'occasion de déambulations touristiques dans le réseau métropolitain de la bonne ville de Lutèce que j'ai réalisé mon erreur à la vue de l'affiche ci contre... honte à moi !

Il est donc temps de rétablir la vérité afin de ne pas fâcher Sébastien Chabal qui occupe bien la place de deuxième ligne au sein du Racing Métro, j'espère qu'il ne m'en voudra pas trop pour cette imprécision, (compte tenu notamment des 16 cms et 30 kgs qui nous séparent lui et moi !).

La vérité étant rétablie, votre blog ayant du même coup retrouvé un haut degré de fiabilité ; sachez donc cher lecteur, qu'à l'avenir je supporte le Racing Métro.

Yannick

mardi 18 janvier 2011

Jamais trop Thau !!!

Le week-end dernier, mon co-blogueur chevelu m'a laissé tomber pour aller à la capitale, faire je ne sais quoi (on n'est pas mariés !!!). J'en ai profité pour faire une chose que j'aime et que je ne pourrai jamais faire avec lui... manger des huitres au bord de l'étang de Thau.

Si je supporte de moins en moins la Guinness (à mon grand désespoir car j'adore ça), comme il vous l'a dit dans le billet précédent, Yannick, quant à lui, n'a jamais aimé les coquillages. Moi, au contraire, je les adore. J'avais donc prévu de profiter du temps printanier de samedi pour aller faire un tour à Bouzigues et me gaver des huitres de l'étang. Pas de bol, depuis début janvier, elles sont interdites à la vente et à la consommation pour cause de pollution.

Qu'à cela ne tienne, j'ai trouvé un endroit qui proposait des huitres de Bretagne et plein d'autres produits de l'Atlantique pour satisfaire les amoureux des fruits de mer. Il s'agit de la Ferme Marine, à Marseillan. Évidemment, vous allez me dire : "Quelle honte d'aller manger des huitres de Bretagne sur les bords de l'étang de Thau !". Et vous aurez raison. Mais, les amateurs me comprendront sûrement, quand on a une grosse envie d'huitres, peu importe la provenance.

Je vous recommande donc ce restaurant, perdu au milieu des cabanes ostréicoles de Marseillan. Il possède une grande terrasse ensoleillée directement sur l'étang. Et croyez-moi, c'est un pur bonheur d'y manger en t-shirt un 15 janvier. Et surtout, l'endroit propose une formule "buffet de fruits de mers à volonté" à 25 €. Pour cette somme, on peut manger des huitres (crues ou cuites), des moules (idem), des bulots, murex, tourteaux, étrilles, langoustines, crevettes... et tout cela jusqu'à satiété.

J'étais accompagné d'une amie, encore plus fan que moi des produits de la mer (un plateau d'huitres est bien meilleur avec une belle brune) et nous avons fait honneur au buffet. Notre orgie a débuté vers 13h15 ; deux heures, 75 cl de Chardonnay et 50 huitres plus tard (sans compter un bon nombre de crustacés...) nous étions repus.

Nous avons ensuite poussé jusqu'au petit (et charmant) port de Marseillan pour boire un Perrier sur une terrasse très sympathique. Ce sont les journées de ce type qui me laissent penser que je ne quitterai jamais cette belle région.

Yann

vendredi 14 janvier 2011

Sainte Anne priez pour nous !

Vendredi dernier, l'équipe de votre désormais blog préféré était de sortie pour boire un verre avant toutes choses et bien sûr débriefer nos semaines respectives en matière d'activités professionnelles, de nouveautés culturelles, de projets divers et variés ou même de lutte contre le célibat...

Cap était mis vers Saint Anne pour plusieurs raisons dont une non négligeable, le quartier abrite mon Pub Irlandais préféré, j'ai nommé le O'Carolans... Un pub comme nous les aimons, accueil sympathique (je veux dire ici que le personnel vous dit bonjour quand vous entrez... ce qui n'est pas forcement le cas partout), lumières tamisées, déco authentique, mobilier en bois, plancher qui craque sous vos pieds et surtout Guinness à la pression, détail d'importance principalement pour moi, puisque mon co-blogueur développe une allergie à cette sombre & crémeuse bière de Dublin...

J'aime bien ce pub car il y fait bon se caler dans un coin pour lire un bouquin,  inviter une charmante amie à refaire le monde en votre compagnie ou assister à un match de rugby à l'occasion en écoutant les commentaires cosmopolites. Comme vous le savez depuis le dernier billet de votre blog préféré, je suis un gros fan de rugby (...).
Enfin pour terminer, j'ajoute que ce pub abrite une petite cheminée qui est parfois allumée l'hiver... vous en connaissez beaucoup des endroits comme ça ?

Deux heures après, et juste avant de céder la place à la jeunesse estudiantine, il était temps de se sustenter dans l'incontournable restaurant adossé à l'église... La pizzeria Sainte Anne. Notons ici que les deux établissement ne communiquent en aucune manière, même si dans le deuxième, vous pouvez déguster un excellent vin de Messe servi en carafe entartrée.
Que dire de cet endroit si ce n'est qu'il est un paradoxe gastro...nomique à lui tout seul... L'accueil, là aussi, est très sympathique, les  pizzas sont excellentes, démesurées et bon marché. Par contre, décoration et modernité de l'endroit sont tout simplement déconcertantes !

Avec Yann nous avons d'ailleurs notre table réservée ;  elle est située dans un charmant petit box dont les parois ont visiblement été découpées avec une scie sauteuse très fatiguée.
Assis à cette table reconnaissable à son superbe plateau en contreplaqué, on bénéficie d'une situation privilégiée à coté de l'agrandissement photo du petit dernier sur le mur. De là, nous avons une vue aussi imprenable qu'improbable sur les bibelots qui "décorent" le four à pizzas ; four impeccable pour chauffer la salle en hiver, beaucoup plus problématique au mois de juillet... bref un endroit peu banal qui fait tout le charme d'une sortie dans ce quartier !

Avant de quitter la rue, je vous suggère un coup d'œil à la vitrine du "Zouave" , spécialiste de la fripe américaine qui vient d'ouvrir sa petite boutique juste en face de la pizzeria décrite ci-dessus.

Enfin pour faciliter la digestion, une petite prière devant l'église Sainte Anne, qui donne son nom au quartier, sera parfaitement inutile puisque cette dernière a été désacralisée en 1991, faisant de cette belle église du XIXème un espace culturel hors norme... à Montpellier ! Nous y reviendrons bientôt...

Yannick

lundi 10 janvier 2011

Un match nul !!!

Que peuvent faire deux quadras le samedi après-midi à Montpellier ? Et bien, ils peuvent aller au Stade Yves du Manoir, le plus beau stade de rugby de France, pour encourager les petits bleus du M.H.R., surtout quand ils affrontent l'autre équipe de la région, l'U.S.A.P. de Perpignan.

Il faut que je vous dise que, dans le tandem de L'apéro du vendredi, c'est moi le fan de rugby. Mon co-blogueur chineur m'accompagne de temps en temps et en profite pour amener un de ses enfants illégitimes. Il en a une douzaine (il faut dire qu'il a beaucoup de succès avec les filles...). Samedi dernier, c'était le tour d'Olaf, un p'tit gars bien sympa que Yannick a eu avec une Norvégienne. Le petit était très content d'accompagner son papa au stade !

Contrairement à ce qu'il affiche sur la photo, Yannick a tendance à supporter l'équipe adverse, ce qui m'insupporte (jeux de mots...). Je pense d'ailleurs qu'il le fait simplement pour m'énerver. Et ça marche !
Alors, avant le match, nous avons fait un deal. Si Montpellier gagnait, je devais écrire cet article, dans le cas contraire, il s'y collait. Pas de bol, le match s'est terminé sur une égalité. Du coup, chers lecteurs, vous aurez l'honneur de lire nos deux proses dans ce billet.

D'ailleurs, j'en ai assez fait et je laisse la place à mon collègue pour le commentaire du match. C'est préférable car, en tant que supporter de Montpellier, je ne pourrai pas être objectif. 
Débrouille-toi mon gars.

Yann

Effectivement, je le concède, en matière d'Ovalie je fais preuve d'une naïveté  aussi  déconcertante que le rebond d'un ballon de rugby... ce qui ne m'a pas empêché d'accepter l'invitation de mon co-blogueur avec grand plaisir. J'étais même très excité à l'idée de voir mon joueur préféré : Sébastien Chabal, le seul rugbyman sur lequel je puisse à la fois mettre un nom et un visage. Malheureusement l'ami Chabal devait être sur le banc des remplaçants, car sur le terrain, point de colosse chevelu...

Cette curieuse absence n'empêcha pas le match de se jouer en deux interminables mi-temps régulièrement stoppées par un arbitre équipé d'un sifflet et assurément d'un métronome. Ce qui lui permit de stopper le jeu toutes les 30 secondes exactement, rendant le déroulement du match plutôt pénible à suivre pour un fervent supporter comme moi.

Sur 80 minutes de jeu, j'ai donc pu disposer d'environ 40 minutes de temps libre pour admirer le spectacle offert autour de moi par les supporters de l'équipe rouge et jaune, heu pardon "sangre & oro" ; mais aussi par ceux venus soutenir notre équipe locale dont la mascotte représentée par un poney en peluche (photo ci-dessus) me laissa sans voix.

Roulement ovale de tambours, hurlements fanatiques mais aussi chansons et applaudissement étaient distillés dans un joyeux vacarme trés convivial et bon-enfant. Dans un soucis d'information pour le lecteur, j'en profitais aussi pour jeter un oeil distrait  mais néanmoins discret à la troisième équipe, celle des pom-pom girls...

Afin de satisfaire aux exigences  sportives de mon co-blogueur et pour être précis je vous livre ci dessous mon décompte des points :

Concernant le match en lui même, les 40 sessions de 30 secondes permirent aux 30 costauds présents sur la pelouse montpelliéraine de se partager  à égalité 24 points sur le tableau final.  En outre j'ajoute qu'une grosse douzaine de coups de poing furent partagés sur le terrain... j'ignore si ce  score doit aussi être comptabilisé ?

Une bise à la maman d'Olaf !

Yannick

vendredi 7 janvier 2011

Notre montagne à nous...

La semaine dernière, je rentrais de week-end par l'A9, côté Nîmes. Et comme chaque fois que je reviens par là, juste après le péage de Gallargues, je suis soulagé de voir que notre montagne est toujours là, qu'elle n'a pas bougé, qu'elle m'attend.

Je veux bien sûr parler du Pic Saint-Loup, ce mont situé à quelques kilomètres au nord de Montpellier, dont le sommet, qui culmine à 658 mètres, s'élance vers le ciel.
C'est marrant, lorsque j'habitais Clermont-Ferrand, j'avais la même sensation en apercevant le Puy-de-Dôme, de retour de week-end ou de vacances. Il faut croire que, pour moi, les reliefs escarpés symbolisent un retour, bien mérité, au bercail. Sans doute parce que j'ai grandi au pied du Truc du Midi...
 
Et puis, j'ai pensé que cela faisait bientôt 12 ans que je vivais à Montpellier, que j'avais plusieurs fois gravi cette montagne, bu des litres de l'excellent vin produit sur son terroir, et que je ne savais même pas d'où venait son nom. Un truc de fou !
Je me suis donc renseigné et ce que j'ai découvert m'a vraiment enchanté. En effet, notre Pic Saint-Loup doit son appellation à une légende d'amour médiévale. En voici un résumé.
 
Trois chevaliers, Loup, Guiral et Clair, tous amoureux de la belle Bertrade, fille du Seigneur de Saint-Martin-de-Londres, partirent en croisade sans savoir lequel d'entre eux elle choisirait comme époux.
Au retour de Terre Sainte, la bien-aimée était morte. Désespérés, ils décidèrent de vivre en ermites au sommet de trois pitons voisins.
Celui sur lequel vivait Guiral devint le mont Saint-Guiral qui est situé près du mont Aigoual. Celui sur lequel vivait Clair fut nommé le mont Saint-Clair (celui là, je l'adore aussi et je vous en parlerai dans un prochain billet).
Enfin, installé sur le pic auquel il donnera son nom, le Seigneur Loup mourut le dernier. Comme ses deux frères, il avait allumé tous les 19 mars de sa vie (date d'anniversaire de la belle) un feu en la mémoire de sa bien aimée.
Sympa, non ?

Tiens, j'en ai une autre à vous raconter. Je me suis longtemps demandé pourquoi le Golfe du Lion s'appelait ainsi. Et bien, après moultes recherches, je me suis rendu compte que personne ne savait vraiment et qu'il y avait plusieurs hypothèses, aucune très convaincante à mon goût.

Voici donc la mienne, que je tiens d'un vieux loup de mer rencontré sur le port de Palavas. Dans le temps, les marins qui arrivaient dans les eaux du Languedoc apercevaient une montagne, qui se démarquait des autres par sa forme. En effet, de la mer, elle ressemblait à un fauve à grande crinière allongé de profil, surveillant la région. C'était le Pic Saint-Loup et sa forme de lion donna son nom à notre golfe.

La prochaine fois que vous rentrerez de la mer, vous jetterez un coup d'œil et vous y penserez...

Yann

mardi 4 janvier 2011

Le déjeuner du premier lundi !!!

En cette première semaine de l'année, l'équipe de L'apéro du vendredi (c'est à dire mon co-blogueur biker et moi-même) vous souhaite une excellente année 2011.

Après les fêtes de fin d'année, Yannick et moi nous sommes retrouvés lundi midi pour notre première conférence de rédaction de 2011. Étant donné l'importance du meeting et le froid qui régnait à Montpellier, il nous fallait un lieu chaleureux et cosy pour déjeuner. Et cet endroit, nous l'avons trouvé à deux pas de la boutique de Yannick, dans un petit restaurant très sympa, le Sheridan.

Nous nous trouvons là dans le centre-ville, à deux pas de l'Ecusson, à l'entrée de la fameuse rue de la Méditerranée. Comme se plait à le répéter mon co-blogueur : "Le centre-ville de Montpellier ne s'arrête pas, au sud, à la place de la Comédie", comme il ne s'arrête pas, à l'ouest, à l'Arc de Triomphe (à venir, un article sur les Arceaux).
Le Sheridan constitue donc une sorte de passage obligé pour entrer dans ce quartier Méditerranée, aux commerces et habitants si variés et à l'ambiance si sympathique.

Deux éléments caractérisent le Sheridan, une décoration élaborée et une cuisine qui ne l'est pas moins. En ce qui concerne le décor, le rouge se marie au gris pour servir de support à des clichés de New-York ou des œuvres d'art étonnantes, le tout illuminé par des lustres ajoutant une touche baroque à l'ensemble. Bref, c'est beau et on s'y sent bien !

Quand à la cuisine, c'est le domaine d'Olivier. Il nous fait voyager avec ses plats originaux aux multiples saveurs. Lundi, le plat du jour était un cuisse de volaille grillée, accompagnée d'un curry de légumes en crumble (8,90 €). Yannick et moi avons ensuite craqué pour un café gourmand plus qu'appétissant (mini tiramisu et crumble de poire au chocolat).

Il nous est aussi arrivé d'y diner. En effet, le Sheridan est ouvert les vendredi et samedi soirs. Il est également connu pour ses brunchs du dimanche.
Un restau sympa dans un quartier sympa, que L'apéro du vendredi vous recommande.
Bon appétit et bonne année !!!

Yann