mardi 29 janvier 2013

110 photos… sans discrédit !

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de mon co-blogueur. Depuis quelques années, ce jeune homme est devenu une figure montpelliéraine. En effet, qui ne connait pas Mister 110 Volts, le spécialiste de la vintagerie, le roi du design made in XXème siècle, l’homme qui offre une seconde vie à tous ces objets qui prennent la poussière dans nos greniers ?
Mais vous ne connaissez peut-être pas toutes les facettes de la riche personnalité de ce garçon si attachant… Par exemple, saviez-vous que Yannick est artiste ? Et oui, depuis quelques années, il s’adonne à la photographie, et depuis environ un an et demi, on peut même voir ses œuvres sur un blog intitulé 110 photos.

Bon, moi qui le connais depuis plus de 30 ans, je sais bien que derrière cette passion bien réelle pour l’image se cache une incroyable et terriblement efficace arme de séduction massive. Vous ne vous en doutiez pas, hein ? D’ailleurs, je ne suis pas certain que Yannick, lui-même, en soit convaincu… Mais ce qui est sûr, c’est que ça marche à donf !!!
Depuis qu’il se balade avec son Leica dans les ruelles de l’Ecusson, une nuée de jeunes filles, toutes plus sexy les unes que les autres, lui tourne autour. Je ne dis pas que mon co-blogueur n’a aucun charme naturel, bien au contraire, mais force est de constater que l’effet d’un bel objectif sur la gent féminine est tout bonnement incroyable (dans ce cas aussi, il semblerait que ce ne soit pas la taille qui compte…).

L’autre jour, j’étais au restau, la patronne s’est approchée et m’a dit : « Excusez-moi, vous ne seriez pas ami avec Yannick, de 110 Volts ?  Vous pensez qu’il accepterait de boire un verre avec moi ? ». Et c’est tout le temps comme ça ! D’ailleurs, je sors de plus en plus rarement avec lui car lorsque nous sirotons une bière, accoudés au zinc de n’importe quel troquet, il y a toujours une bombe qui s’approche de lui pour engager la conversation. En général, cela se termine par un rendez-vous pour une séance photo de la Belle.
Vous allez croire que je suis jaloux, mais ce n’est pas le cas, j’ai la chance de partager ma vie avec la femme la plus formidable de l’univers. Non, le truc qui m’énerve, c’est qu’il ne  profite pas de la situation ! Si encore mon ami tirait partie de l’indéniable avantage concurrentiel que lui confère sa boite à images… mais non, il se contente de tirer le portrait de ces jeunes filles en pâmoison devant lui. On ne se refait pas, Mister 110 Volts n’est pas un serial fucker !

Alors Mesdemoiselles, si vous souhaitez trinquer avec le Newton de la rue de la Méditerranée, le Cartier-Bresson de l’Ecusson, le Doisneau de l’Est montpelliérain, venez nombreuses le jeudi 7 février à partir de 19h au vernissage de sa première expo photo, au Bistrot 12. Et puis, si l'une d'entre vous arrivait à lui mettre le grappin dessus pour un petit bout de temps,  je me sentirais moins coupable d’être devenu un buveur d'eau minérale casanier (cf. le précédent billet). Accessoirement, vous pourrez admirer le meilleur de ses œuvres.
Au plaisir de vous y croiser.

Yann

vendredi 25 janvier 2013

Django : Quelle déception !

Dimanche dernier, j’avais rendez-vous avec Vanessa, une nouvelle amie rencontrée il y a quelques semaines. J'étais vraiment content à l’idée de passer un moment avec elle et surtout de pouvoir assister à la projection du dernier Tarantino dont on parle tant.
Manque de chance mon après-midi fut émaillée d’un certain nombre de déceptions. En premier lieu, ma nouvelle amie était venue accompagnée de son boyfriend. Je connais bien le garçon en question, pour avoir fait les 400 coups avec lui à une époque, mais ça …c’était avant ! Maintenant qu’il est casé, le garçon est devenu invisible et a définitivement enterré sa vie de célibataire débridé. 
Hé oui, maintenant Monsieur ne boit plus que de l’eau minérale et ne s’accorde plus guère qu’une ou deux sorties dont une le samedi après-midi…ce qui ne me laisse que peu de chance de le voir (pffff…de toutes façons je n’aime pas l’eau minérale) !

Passé cette première déception, et après avoir digéré les 10,50 euros de droit d’entrée (c’est fou ce que le tarif d’un racket de cinéma peut flamber, suis pas pressé d’avoir 4 gamins et une épouse moi !), nous avons vite rejoint la «paradox-salle» N°18 du Gaumont Disneyland, heu pardon, du Gaumont Odysseum. Je dis «paradox-salle» parce qu’il s’agit d’une des plus grandes salles du complexe et c’est pourtant celle où l’on a la sensation d’être les plus serrés ! Et comme ma nouvelle amie était venue avec son boulet, je n’ai même pas eu cette chance…
Bref, après les déceptions N°2 et 3, «Django» pouvait commencer….et là, j’ai très vite compris que, malgré une bande originale fantastique, je n’allais pas entendre la moindre note de jazz manouche ! Quelle claque ! 3h de grand Tarantino, décalé et ultra violent comme à son habitude mais rien, rien de rien sur Mr Reinhardt… 


Du film, je ne vais pas vous raconter grand-chose pour vous laisser le plaisir d’aller le découvrir. Personnellement, je me suis tout bonnement régalé, scotché à tel point que je n’ai ni entendu mes voisins de gauche qui passaient leur temps à se bécoter, ni eu à supporter le kilogramme de popcorn sonore grignoté par ma voisine de droite, bientôt obèse.
Donc si vous êtes tenté par ce Western couvert de poussière du sud des Etats-Unis, aux décors et paysages à couper le souffle (au couteau), enrichi d’une B.O. géniale, avec un superbes jeux d’acteurs et surtout une vive critique de l’ignominie que fut l’esclavage, foncez rencontrer Django, au premier et au deuxième degré pour en apprécier toute la subtilité.

Sur ce, bien le bonjour chez vous, je vous laisse avec la bande annonce, moi je file m’écouter la B.O. de «Django» avec un «D», le jazz manouche, pour moi, c’est fini ! 

Yannick 

lundi 14 janvier 2013

Contre le mariage... pour tous !!!

Dimanche, en me baladant dans l’Ecusson, je suis tombé sur une manif de quelques opposants au mariage pour tous, sans doute ceux qui n’étaient pas suffisamment homophobes pour monter à la capitale rejoindre la grande marche anti mariage gay et lesbien. Comme je n’avais pas grand-chose à faire, je me suis joint à cette petite tribu bizarre et bigarrée pendant quelques minutes. Car moi aussi, c’est clair et net, je suis contre le mariage… pour tous.
Quelle injustice pour les couples hétéros !!! Pourquoi doivent-ils subir cette épreuve sociale qu’est le mariage, alors que les homos en sont automatiquement dispensés ? Je vous pose la question, messieurs-dames. 


Vous me direz, les hétéros ne sont pas obligés de se marier, et vous aurez raison. Mais, force est de constater que nombre d’entre eux le font tout de même. Alors, on peut s’interroger : qu’est-ce qui les pousse à se lancer à corps perdu dans une aventure aussi insensée que le mariage, alors que rien ne les y oblige légalement ? Sans doute un schéma social, qui se reproduit de génération en génération et qui est appliqué de manière totalement irréfléchie et irraisonnée. Nous ne voyons pas d’autre explication (comme diraient les philosophes Eric et Ramzy).
Quelques courageux, comme moi (sic), arrivent à résister à la pression et à conserver leur liberté. J'en profite d'ailleurs pour préciser que je ne suis pas en couple avec mon co-blogueur, je sais que certain(e)s le pensent... Malgré ce, je suis tout de même confronté à ce fléau qu'est le mariage dans mon entourage. Car, comme le font les personnes racistes qui tentent de justifier leur présumée tolérance en disant : « j’ai des amis noirs », je peux affirmer haut et fort que, moi-même, j’ai des amis mariés… et ce n’est pas toujours beau à voir. Evidemment, certains essaient tant bien que mal de sauver la face et de se persuader qu’ils ont fait le bon choix en se soumettant à cette institution ancestrale et obsolète. Mais je le vois bien, au fond d’eux, ils sont prisonniers d’un état de fait qui les dépasse.

Heureusement, une partie des mariés réussit à s’en sortir. Et finalement, ils sont assez nombreux, environ 45%. Oui, presque un couple sur deux divorce. Et à quelques exceptions près, ces rescapés ne veulent plus entendre parler de mariage.
Alors, amis homosexuels, je vous en conjure, laissez tomber !!! Préservez votre obligation de ne pas vous unir devant la loi (et surtout devant Dieu…). Les hétéros vous l’envient, même si la plupart n’ose pas l’avouer. Lorsque le mariage sera hors-la-loi… là, nous pourrons parler d’égalité des droits !!!

Pourquoi gâcher une histoire d’amour en se mariant ? Les sentiments se formalisent, bien entendu, mais pas nécessairement devant un officier d’Etat Civil, et encore moins devant un curaillon ou tout autre VRP de Dieu. D’ailleurs, je n’invente rien, en 1966 déjà, un grand poète du coin avait exprimé tout cela bien mieux que moi dans une superbe déclaration d’amour musicale.
Pourquoi faut-il que les gens s’obstinent ?


Envoyé spécial pour l'Apéro du vendredi : Yann