vendredi 25 janvier 2013

Django : Quelle déception !

Dimanche dernier, j’avais rendez-vous avec Vanessa, une nouvelle amie rencontrée il y a quelques semaines. J'étais vraiment content à l’idée de passer un moment avec elle et surtout de pouvoir assister à la projection du dernier Tarantino dont on parle tant.
Manque de chance mon après-midi fut émaillée d’un certain nombre de déceptions. En premier lieu, ma nouvelle amie était venue accompagnée de son boyfriend. Je connais bien le garçon en question, pour avoir fait les 400 coups avec lui à une époque, mais ça …c’était avant ! Maintenant qu’il est casé, le garçon est devenu invisible et a définitivement enterré sa vie de célibataire débridé. 
Hé oui, maintenant Monsieur ne boit plus que de l’eau minérale et ne s’accorde plus guère qu’une ou deux sorties dont une le samedi après-midi…ce qui ne me laisse que peu de chance de le voir (pffff…de toutes façons je n’aime pas l’eau minérale) !

Passé cette première déception, et après avoir digéré les 10,50 euros de droit d’entrée (c’est fou ce que le tarif d’un racket de cinéma peut flamber, suis pas pressé d’avoir 4 gamins et une épouse moi !), nous avons vite rejoint la «paradox-salle» N°18 du Gaumont Disneyland, heu pardon, du Gaumont Odysseum. Je dis «paradox-salle» parce qu’il s’agit d’une des plus grandes salles du complexe et c’est pourtant celle où l’on a la sensation d’être les plus serrés ! Et comme ma nouvelle amie était venue avec son boulet, je n’ai même pas eu cette chance…
Bref, après les déceptions N°2 et 3, «Django» pouvait commencer….et là, j’ai très vite compris que, malgré une bande originale fantastique, je n’allais pas entendre la moindre note de jazz manouche ! Quelle claque ! 3h de grand Tarantino, décalé et ultra violent comme à son habitude mais rien, rien de rien sur Mr Reinhardt… 


Du film, je ne vais pas vous raconter grand-chose pour vous laisser le plaisir d’aller le découvrir. Personnellement, je me suis tout bonnement régalé, scotché à tel point que je n’ai ni entendu mes voisins de gauche qui passaient leur temps à se bécoter, ni eu à supporter le kilogramme de popcorn sonore grignoté par ma voisine de droite, bientôt obèse.
Donc si vous êtes tenté par ce Western couvert de poussière du sud des Etats-Unis, aux décors et paysages à couper le souffle (au couteau), enrichi d’une B.O. géniale, avec un superbes jeux d’acteurs et surtout une vive critique de l’ignominie que fut l’esclavage, foncez rencontrer Django, au premier et au deuxième degré pour en apprécier toute la subtilité.

Sur ce, bien le bonjour chez vous, je vous laisse avec la bande annonce, moi je file m’écouter la B.O. de «Django» avec un «D», le jazz manouche, pour moi, c’est fini ! 

Yannick 

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