vendredi 30 septembre 2011

Le quadra s'embourgeoise...

Chers lecteurs, 

Si vous nous connaissez un peu, mon co-blogueur et moi-même, vous savez qu'on n'affectionne pas particulièrement les lieux prout-prout.  Pour ceux d'entre vous qui ne maîtriseraient pas ce vocabulaire pétant, je m’explique : nous n'aimons pas vraiment la snob attitude. Et pour nous, les plages privées sont au cœur de ce monde pseudo branchouille que nous fuyons.

Pourquoi ? Tout simplement car nous trouvons quelque peu aberrant de payer pour bronzer... mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi le profil type des clients de ces lieux (ou en tout cas, celui que nous imaginons), des snobinards qui te regardent de haut, des vieilles peaux caramélisées, sans parler des serveurs au sourire commercial qui te vendent des mojitos sans aucun goût à 10 € pièce... .

Je ne dis pas qu’il ne nous arrive jamais d’aller diner ou déjeuner dans une paillote, mais c’est plutôt rare. Une fois, il y a quelques années, Yannick et moi avons même passé une soirée entière au Palm Ray à boire des bières et à observer  la faune très intéressante qui y évolue,  brochettes de nanas plus ou moins fraiches et mecs tous habillés en agent immobilier.
Yannick s’en souvient très bien, il avait expérimenté le parcours Carnon-Boirargues à pied, ce soir là…

Bref, dimanche dernier, j’ai moi aussi fait une expérimentation. J’ai loué un matelas au Windsurf, plage privé de Maguelone, pour deux heures. C’était une grande première pour moi.

C’est à mon amie Peggy (surnommée Peggy Beach) que je dois de fréquenter ce lieu. Cet été, elle est régulièrement descendue de Clermont pour profiter de notre climat exceptionnel.
A plusieurs reprises, nous nous sommes retrouvés au Windsuf pour déjeuner et c’était très agréable. Il faut dire qu’il s’agit d’une des plages les plus cool du littoral (rien à voir avec sa voisine, Le Carré Blanc).

Pour leur dernier jour d’ouverture, je me suis dit que je pouvais bien tester la location de matelas (faut pas mourir idiot).  Et je dois avouer que j’ai aimé ça… quel pied de larver sur la plage, sur un matelas très confortable, le premier dimanche de l’automne.

Putain, est-ce que ça signifie que je m’embourgeoise ?

Yann

mardi 27 septembre 2011

C'est carrément possible...

Savez vous qu'il est possible de boire un verre dans un endroit mal-connu à Montpellier ? Oui oui c'est possible ! 
Yann & moi en avons fait l’expérience rien que pour toi chère lectrice (que le lecteur masculin, ici, ne s'offusque point, c'est juste une fantaisie rédactionnelle; qui ne nous empêche pas de chouchouter nos lectrices ceci dit).

Tout comme il est possible de déjeuner d'un plat du jour sous les 9 euros et ce, à moins de 5 minutes de la place de La Canourgue ! Si si, c'est possible.
C'est d'ailleurs tout aussi possible de siroter un café servi avec le sourire non loin de la place Jean Jaures et de ses serveurs champion de la mauvaise humeur...et ouaip...c'est possible !

En plus, chère lectrice il faut que je te dise que tu pourras prendre le temps à l'ombre d'un Micocoulier centenaire en bavardant avec tes copines, ben oui...c'est possible !
D'ailleurs puisqu'on parle de trucs possibles, vous savez qu'on peut désormais espérer boire autre chose que de la Paulaner ou de l'Amstel à la pression, oui Monsieur ! Dans cet endroit mal-connu nous nous sommes vu tirer deux magnifiques demi de Kronenbourg, cette bière un brin Vintage qu'on aime bien !

Bon bref tu l'as compris chère lectrice, un Eden du bistrot existe, l'équipe de ton blog préféré l'a découvert pour toi...maintenant, il va falloir essayer de deviner où se situe cette bonne adresse...voici quelques photos pour t'aider. Celui ou surtout celle qui trouvera viendra y boire un verre avec nous un de ces vendredis.
Bien le bonjour chez vous.
Yannick

vendredi 16 septembre 2011

Antigone des Associations... ou drague à la mode montpelliéraine !

Montpellier est une ville très dynamique, ce n'est un secret pour personne. Et c'est particulièrement vrai dans le domaine associatif. Notre belle ville grouille d'associations.

La Mairie en dénombre plus de 2200 et en réunit plus de 1200, chaque année en septembre, lors d'une manifestation qui a pour objectif de permettre aux Montpellierains de choisir leurs activités de l'année qui vient, Antigone des Associations.

Cet hypermarché du monde associatif se déroulait dimanche dernier. J'avais passé le début de la journée à la plage et comme le temps commençait à se couvrir un peu en milieu d'après-midi, je me suis dit : "Je vais aller faire un tour à Antigone pour me trouver une occupation".

Ceux d'entre vous qui me connaissent savent que je suis un gars qui se fait chier dans la vie et qui ne sait pas trop comment occuper ses soirées. C'était donc l'occasion rêvée de faire mon marché...

En fait, ça c'était la raison officielle... La raison officieuse, c'est que ce forum des associations est un super endroit pour la drague. En effet, dans le domaine culturel surtout, la plupart des assos regorgent de nanas et manquent de mecs. D'ailleurs, quand vous êtes un type charmant et sympathique comme moi, c'est carrément vous qui vous faites draguer par les membres féminins de ces associations.

Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver. En arrivant sur place, je suis tombé sur une animation très sympa. Il s'agissait du mini concert d'une chorale gospel, le Good News Gospel 34
Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, les hommes brillent par leur absence. A part un choriste, le chef de chœur et deux musiciens, il n'y a que des femmes...

Après leur prestation (qui était fort réussie, je dois bien l'avouer), j'ai eu l'occasion de discuter avec une des choristes qui a essayé de me recruter et s'est montrée très convaincante, l'argument principale étant : "Dans notre chorale, on manque vraiment de mecs... et tu verras, c'est super sympa !". Je n'en doute pas...

La suite, je la laisse à votre imagination...
Mais sachez, chers lecteurs célibataires et en quête de rencontres, qu'Antigone des Associations is The place to be. Sauf qu'il faut pas se rater, c'est une seule fois par an.

Sinon, j'ai bien autre chose à vous suggérer, une association que j'ai repérée lors de la manifestation et qui pourra peut-être vous aider : Asso des Personnes Atteintes de Timidité Amoureuse Traumatisante !!! Ça ne s'invente pas...

Yann

vendredi 9 septembre 2011

Un été sans Estivales...

Chers lecteurs,

En cette semaine de rentrée, nous souhaitons tout d'abord vous présenter nos excuses. En effet, nous ne vous avons pas donné de nouvelles depuis le mois de mai, et c'est tout bonnement inacceptable.  
Il faut dire que depuis notre dernier billet printanier, beaucoup d’eau a coulé sous la passerelle Zucharelli ("la passerelle" parce que depuis 6 mois, la construction monumentale qui est sortie de terre en arrière-plan ridiculise toutes les réalisations environnantes…).
Mais nous allons nous y remettre, c'est promis. Vous retrouverez chaque semaine, le vendredi, les pérégrinations de vos deux quadras favoris (qui sont désormais tous les deux vraiment quadras !).

Cet été fut donc particulièrement riche pour vos deux co-blogueurs préférés. Pour cet article de reprise, nous avons trouvé intéressant de vous proposer un inventaire à la Prévert des principales activités qui nous ont occupées depuis que nous vous avons lâchement abandonné.

Si le cœur vous en dit, vous pouvez essayer de deviner à qui, de Yannick ou de Yann (ou des deux), on peut attribuer ces occupations plus passionnantes les unes que les autres. Le premier d'entre vous qui aura toutes les bonnes correspondances aura droit à notre admiration (et accessoirement à une bonne bière avec nous lors d'un prochain apéro du vendredi).

. Un FestiVal K-Live à Sète ;

. Quelques dégustations de mojitos à la Fabrik... et ailleurs ;

. 30 pique-niques ;

. 1200 kilomètres en Harley Davidson sur les belles routes du Sud ;

. 3 semaines et demi au Québec et un FestiVoix de Trois-Rivières (ça c'est facile...) ;

. Une semaine en Toscane (quelle belle région !!!) ;

. 1200 belles photos ;

. 500 vidéos ;

. Un concert de Carlos Santana aux arènes de Nîmes ;

. Un unique diner sur une plage privée ;

. Un 40ème anniversaire ;

. Une finale de Top 14 au Stade de France pour soutenir le Montpellier Hérault Rugby ;

. Une bonne dizaine de musées ;

. Un concert des Gipsy Kings aux arènes de Palavas-les-Flots (lo laï lo laï) ;

. Quelques bières et verres de rosé (si peu...) ;

. Un boycott total des Estivales de Montpellier (la Féria de Nîmes à Montpellier et sans corrida, aucun intérêt) !!!

Tout ça valait bien une belle image et... tout ce temps passé loin de vous, chers lecteurs.  

mardi 17 mai 2011

110 VOLTS RUN starring Olivia BANANA !!!

Mon co-blogueur biker est trop modeste pour vous en parler, alors je vais le faire. Yannick, alias Mister 110 Volts, a organisé dimanche dernier son premier 110 VOLTS Run. Il s’agissait d’une balade conviviale à moto ou avec des véhicules vintages sur les petites routes de notre beau département et le tout, au départ d'un lieu secret (enfin, pas si secret que ça...).

Moi, il faut que je vous l’avoue, je ne suis ni motard, ni amoureux des vieilles machines. J’ai un Seat Ibiza sportive, une voiture de kéké (ou de piche, comme on dit par ici), que  j’adore. Je ne suis pas fan des vintageries mais j’aime beaucoup mon co-blogueur (ça fait presque 30 ans qu’on se connaît). Alors, je l’ai accompagné… et je n’ai pas regretté.

Il faisait un temps magnifique, la promenade était super sympa, l’ambiance excellente et en plus, cerise sur le gâteau, pompon sur le chapeau, j’ai eu le privilège d’être le passager de DJ Olivia Banana dans sa Panda Banana. Une expérience extraordinaire !!!
Musique à donf, moteur à donf et surtout bonne humeur de tous les instants. Merci Miss Banana pour cette balade. Être copilote m’a permis de faire quelques images du road trip :


Quant à Olivia Banana, elle a assuré l’after du 110 Volts Run aux platines tout en rêvant de sa future monture, une Harley, une Norton, une Triumph… ?
Quoiqu'il en soit, un deux roues qui lui permettra de suivre ses potes bikers et de rouler cheveux au vent…

En attendant, Miss Banana se fait la main sur des motocyclettes un peu moins puissantes.

Le rendez-vous est  pris, dans quelques mois, pour l’édition automnale du 110 VOLTS Run.
Run 110 VOLTS Run !!!

Yann

mardi 10 mai 2011

Marre du soleil !!!

Avec environ 300 jours d’ensoleillement par an, Montpellier est dans le top 10 des villes françaises où le climat est le plus doux. Et bien, y en a marre !!! Je dis "STOP" !

Ce dictat du soleil devient purement et simplement insupportable. Après 12 années de vie dans la capitale du Languedoc-Roussillon, j’en suis maintenant persuadé, mon existence serait plus simple s’il ne faisait pas tout le temps beau. En fait, ce ciel bleu quasi permanent me donne mauvaise conscience à longueur de journée et à longueur d’année… et je déteste avoir mauvaise conscience.
Je vous donne quelques exemples pour illustrer mon propos.

Tous les matins, avant de partir au boulot, je me dis : « Tiens, il fait beau, je pourrais prendre mon vélo ! ». Mais comme je suis un gros flemmard, 9 fois sur 10, je prends ma voiture et j’ai mauvaise conscience. Alors que quand il pleut, la question ne se pose pas…

A midi, je me dis qu’il faudrait que je rentre chez moi pour déjeuner. D’une part, je ferais des économie, et d'autre part,cela me permettrait d’effectuer quelques taches ménagères. Mais comme il fait beau, je me retrouve sur une terrasse de restaurant, à déguster un poisson grillé accompagné d’un verre de rosé.
Je retourne au boulot un peu assommé par le soleil sur mon crane dégarni, le vin et le café gourmand (qui était vraiment superflu). Du coup, j’ai du mal à bosser et j’ai mauvaise conscience.
Alors que quand il pleut, je rentre chez moi pour déjeuner… en voiture.

A Montpellier, il fait tellement beau que certaines jeunes femmes pratiquent le topless en plein centre ville pour faire passer des messages (bravo Barbara pour cette initiative !!!) :


Moi, évidemment, j’apprécie de voir toutes ces belles filles seins nus sur la place de la Comédie. Mais en même temps, je me dis qu’elles sont courageuses de s’engager de la sorte pour une bonne cause alors que moi, je ne fais pas grand-chose. Du coup, j’ai mauvaise conscience.
Alors que s’il pleuvait, je ne serais vraisemblablement pas confronté à ce type de situation…

Mais le pire, c’est le dimanche ! Le vendredi soir, comme vous le savez, je retrouve souvent mon co-blogueur  d’origine Cévenno-Bretonne pour un apéro prolongé (c'est son côté Breton qui le pousse à prolonger l'apéro...).
Le samedi, la journée est souvent chargée entre un déjeuner à la plage, un match de rugby au stade ou encore une soirée grillades. Donc, le dimanche, je n’aspire qu’à une chose… rester chez moi, tranquille à larver sur mon sofa, devant la télé. Mais comme il fait un temps superbe, j’ai mauvaise conscience.
Alors que quand il pleut, c’est le bonheur !!!


Le soleil me pourrit la vie… vous êtes convaincus ? Sincèrement, j’envisage très fortement un déménagement à Charleville-Mézières.

Dans un prochain article, je vous commenterai le résultat tout à fait scandaleux d’un sondage sorti voila un an. Au palmarès des villes où il fait bon vivre, Montpellier arrive en tête. N’importe quoi !!!

A bientôt.
Yann

mardi 3 mai 2011

SCOTT passe à l'électrique !

Il y a quelques jours « the marvelous one » (mon co-blogueur  d’origine gréco-lozerienne) se remettait difficilement de sa nouvelle activité sus cité dans ce blog, à savoir le recensement de toutes les mini jupes de la ville…Vous en conviendrez, ça peut être fatigant en ce début de printemps où les nuits, elles aussi, raccourcissent si dangereusement.
C’est donc sans lui que j’ai passé une excellente soirée à  la « Secret Place », adresse plus vraiment secrète de la TAF. J’étais néanmoins  accompagné de « The marvelous three » qui se reconnaitra probablement.


Nous avions rendez vous avec Monsieur Scott H Biram, artiste attachant, détaché par l'ambassade du Texas pour venir prêcher la blues parole. Avant même de commencer à chanter, ce gars là est un spectacle à lui tout seul. Armé d'une casquette de camionneur vissée sur le crane, un T-Shirt certainement refilé par un copain pompiste, un jean crasseux et une paire de vans hors d'age. Le gars monte sur scène absolument seul avec un harmonica, une sorte de caisse de résonance bricolée et 3 guitares vintages,  revendiquant dix bonnes années de plus que moi (je vous laisse apprécier sans forcement faire de commentaire). 

Avec un son ultra saturé et vraiment très personnel, Ce bon Scott nous a gratifié d'un show de plus de 2h30 à faire pâlir les plus grosses pointures, même celles sélectionnées pour remplir l'Arena. Pour le lecteur fraichement arrivé dans notre bonne ville, ou pour celui qui l'aurait quittée, je précise que l'Arena est  la nouvelle salle de spectacle  sponsorisée par un fabriquant de maillot de bain.
Cette dernière Information étant à prendre au conditionnel ceci dit , elle sera vérifiée en conférence de rédaction avec le spécialiste gréco-lozérien de la mini jupe.



Bref, j'étais venu applaudir Scott et son son pour la deuxième fois cette année, et croyez moi, en quelques mois, l'évolution s'est avérée spectaculaire. Non content de toujours jouer comme un furieux sur son  acoustique, Scott avait choisi cette fois une bonne vieille Gibson électrique très efficace pour cracher son blues rock inimitable et faire de ce concert une soirée inoubliable !

Bien le bonjour chez vous...
Yannick

PS :De nombreuses vidéos à voir sur Youtube, notamment sur la Papas Chanel ; excellente chaine managée d'une main de maitre par mon co-blogueur...

vendredi 29 avril 2011

Le bouchon du jour (3)… ou Total Loose !!!

Il y a deux semaines, j’ai vécu une situation qui mérite amplement de figurer dans la rubrique « Le bouchon du jour » de ce blog, et sans aucun doute, à la première place. 

C’était un mercredi  vers 18h. Je quittais Montpellier par l’avenue Mendès France dans l’espoir de rejoindre l’autoroute A9 au Zénith pour aller à Sète où j’avais un rendez-vous vers 19h (j’avais prévu un peu de marge…). Le mercredi est une journée assez calme en général, au niveau circulation, étant donné que 80% des nanas s’occupent de leurs marmots et ne vont donc pas au bureau.

Arrivé au niveau du pont enjambant le Lez (au niveau du Conseil Régional), c’était déjà complètement bouché !!! Je n’avais jamais vu ça. Prenant mon mal en patience, je décide de profiter de ce temps pour passer quelques coups de fil (avec mon oreillette).

20 minutes après, j’arrive au niveau du rond point du Zénith qui mène à l’autoroute, mais absorbé par mon coup de fil, je reste coincé sur la file de gauche et je n’ai pas le temps de me rabattre pour prendre la sortie. Bon, pas grave… je prends la route des plages en me disant que je ferai demi tour à la première sortie.

La première sortie, c’est celle qui mène à Boirargues (zone commerciale de Carrefour Grand Sud). Elle est bouchée, dans les deux sens. Mais ça, je ne m’en rends compte que lorsque j’y suis engagé, bien entendu !
C’est marrant, on aurait dit que tout Montpellier c’était donné rendez-vous dans ce coin là, ce jour là, à cette heure là !!!


Et là, j’enchaine un série d’erreurs : au lieu de poursuivre tout droit, je tourne à gauche au rond point du Lycée Champollion espérant rejoindre Lattes-centre par les petites routes et choper l’autoroute à Près d’Arènes… 

Mais j’avais oublié les travaux du Tram et ceux dans Lattes (et toutes les déviations qui vont avec). Déjà une heure que je suis dans ce merdier… j’envisage de rentrer chez moi mais, là aussi, impossible de revenir vers Montpellier, c’est bloqué ! Me voilà coincé dans des bouchons encore plus denses. Énervé, je continue dans mes mauvais choix qui m’amènent à faire des tours, des détours et des demi-tours entre Boirargues et Lattes. 

J’ai finalement rejoint l’autoroute au bout d’une heure et demi d’embouteillages… un record ! Et je suis arrivé à mon rendez-vous à 20h15.

Pas mal non ?

Yann

mardi 19 avril 2011

J’aime regarder les filles…

qui marchent sur la place !!! 

Je sais, ce ne sont pas tout à fait les paroles de la chanson de Coutin. Mais bon, je m’en fous, ça colle mieux avec ce que j’ai à vous raconter.

En ce moment, quand je me balade dans les rues de Montpellier, je ne sais plus où donner de la tête. Et chaque année, au printemps, c’est la même chose. Les belles filles qui ont hiberné entre novembre et février, sortent de leurs tanières, toutes en même temps, sans prévenir et surtout sans transition vestimentaire. On passe d’un coup, du jeans / col roulé à la mini jupe / top moulant.
C’est une vraie torture !!!


L’autre soir, je buvais l’apéro avec mon co-blogueur sur une terrasse de l’Ecusson. Cela faisait quelques jours que nous ne nous étions pas vus et il avait plein de trucs à me raconter. Bien sûr, je l’écoutais attentivement… mais j’avais un peu de mal à le regarder dans les yeux car toutes les 3 minutes, une superbe créature passait dans la rue et attirait mon regard.

Et ça va être comme ça pendant plusieurs mois. Évidemment, je vais m’y habituer, comme chaque année. Dans quelques semaines, je serai blasé. Mais, en attendant, c’est dur, déstabilisant et limite frustrant. Et oui, toutes ces filles, rien que pour moi…

Sur leur peau le soleil caresse bien trop sage,
Le vent qui les décoiffe,
Un goût de sel sur mes lèvres
J'AIME !!!



Souhaitez-moi bon courage !!!

Yann

PS : un petit clin d'œil à mon co-blogueur qui aime les belles choses (et pas que les belles choses vintages) et qui enrage de ne pas avoir eu l'idée de ce billet.

mercredi 13 avril 2011

L’esprit (di)vin !

En premier lieu, je tiens à vous présenter mes plus plates excuses, chers lecteurs, de vous avoir abandonné depuis quelques temps et par la même, remercier mon co-blogueur d’avoir assuré pendant mon indisponibilité.
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai vraiment adoré son dernier billet, il est fort le bougre !

Je reprends l’écriture de ce blog dans un état d’esprit très positif. En effet, ceux d’entre vous qui me connaissent savent que je peux être un vrai râleur (un vrai de vrai !). Et ma cible privilégiée, ce sont les serveurs et patrons de bars et surtout de restaurants de la région qui n’en ont rien à foutre du client sous prétexte qu’ils ont un bon emplacement et qu’il y a toujours foule sur leur terrasse.
 
La semaine dernière, j’ai eu la visite de très bons amis québécois. Là bas, les serveurs et serveuses sont plutôt prévenants. Il faut dire que le pourboire constitue une part non négligeable de leur revenu, bien plus qu’en France.

Bref, j’avais prévenu mes amis de la Belle Province qu’ils risquaient d’être surpris par le service « made in Languedoc ». Le jour de leur arrivée, je les ai amené déjeuner dans un restau qu’il m’arrive de fréquenter avec mon co-blogueur, l’Esprit Vin. 

Il faisait un temps magnifique et nous nous sommes installés en terrasse. Et là, le miracle s’est produit ! Non seulement nous nous sommes régalés (j’ai dégusté un carpaccio de morue absolument délicieux), mais en plus, nous avons eu droit à un service digne d’un 3 étoiles. 
Que dire ? En plus d’être efficaces, les deux serveuses et le serveur qui se partageaient la terrasse était sympa, simples, souriants… un vrai bonheur !

Nous avons passé un moment génial sous le soleil printanier, en savourant de bons plats accompagnés d’un vin gris du Gard excellent. Et l’addition n’était même pas salée… que demande le peuple ?

Je retournerai avec plaisir sur cette terrasse de la Place Chabaneau.

Bon appétit !

Yann

mercredi 6 avril 2011

TAM square

Il y a exactement 6 ans  je suis arrivé à Montpellier, attiré comme beaucoup par les milles et une promesses de notre cité. Parmi les nombreuses raisons justifiant mon immigration il y avait le soleil, une blonde néo-montpelliéraine et quelque part la certitude de pouvoir vivre plus intensément que dans ma Lozère natale.

Encore un peu naïf à l'époque j'étais plein de certitudes. Je pensais par exemple  que la place Jean Jaurès serait mon camp de base, que celle de l'œuf serait incontournable (un comble !) ou qu'Antigone datait vraiment de la Grèce Antique !

Je me souviens aussi avoir été amusé par ce drôle de Tramway bleu roulant sur l'herbe... Je n'y fais plus attention aujourd'hui et peste tous les jours contre son interminable chantier...et pourtant je l'aime bien ce tramway, je m'y fais parfois des amis en discutant d'Art Urbain (comme vous pourrez le relire ici).

Je trouve la déco fleurie de la ligne 2 vraiment  sympa... mais rien de comparable avec ce que nous avons pu découvrir la semaine dernière devant la maison de l'agglomération dans l'authentique quartier 80's cité ci-dessus. Sous un kiosque bâché d'une sorte de rideau de douche translucide, était exposé le tram N°4 dont  la déco se voit signée par Mr Christian Lacroix (je dis "Mr" parce-que je suis fan de cet Arlésien personnage depuis longtemps). Je trouve cette nouvelle version vraiment très osée, l'évolution aura vraiment été spectaculaire depuis le très sobre modèle bleu aux oiseaux de la ligne 1 que j'avais découvert en arrivant ici.

Pour moi aussi, d'ailleurs les choses ont bien changé même s'il fait toujours soleil ...je ne met jamais les pieds place Jean Jaurès; j'ai rapidement constaté que l'on pouvait très facilement contourner la "Com" et vite compris qu'Antigone n'avait jamais vu le moindre architecte Grec. Quant à la vie en général, elle s'est assurément intensifiée comme ma Lozère ne me l'aurait sans doute pas permis !
Reste le cas de la neo-montpelliéraine; elle aussi a changé de couleur. Et a depuis quitté la ville !

Bien le bonjour chez vous !
Yannick

mercredi 30 mars 2011

Belle construction.

Comme vous l'avez probablement remarqué, notre bonne ville de Montpellier est en pleine mutation depuis de nombreuses années. Ce qui occasionne un tas de chantiers invivables tel que le sac de nœuds  ferroviaires de la Tam ; l'odyssée du parc d'attractions commerciales ou bien encore le mégalhotel de ville...


Facile dans ces conditions de critiquer ces innombrables constructions qui poussent comme des Champignons de Paris...et pourtant au hasard d'une de mes tribulations photographiques , je suis tombé sur cette très belle réalisation alliant bois et béton. Résolument moderne, on doit cette réalisation à l’architecte Marc Lehmann. Bravo !

Bien le bonjour chez vous.

Yannick

mardi 22 mars 2011

L’apéro du vendredi… et compagnie !!!

Je me dois de rebondir (au sens figuré, bien entendu) sur le dernier billet, très sympa, que notre Special Guest, Muriel, a eu la gentillesse de rédiger la semaine dernière. Je ne peux qu'adhérer à son récit de notre fabuleuse soirée du 11 mars, sauf sur un point, le Rockstore
S'il est vrai qu'étant sorti fumer une cigarette, je n'ai pu rentrer dans l'établissement, c'est qu'une soirée spéciale avait lieu et que la boite était bondée, plein à craquer. Ce n'était pas très grave car il était déjà 2 heures du mat et que mon lit m'appelait désespérément.

Mais le Rockstore n'est pas un endroit glauque, comme Muriel le pense. C'est un lieu très convivial, avec une clientèle éclectique et surtout une programmation musicale terrible. Je ne désespère pas de l'y trainer un soir pour qu'elle change d'avis.

Ensuite, j'avais envie d'en rajouter une couche sur la convivialité de ces soirées où nous nous retrouvons de plus en plus nombreux. En effet, depuis que mon co-blogueur et moi-même avons institutionnalisé et formalisé notre désormais fameux apéro du vendredi, c’est un vrai bonheur de passer ces soirées avec les «special guests» qui nous rejoignent pour partager ce moment si sympa après une semaine souvent difficile.

En plus, ils nous font découvrir de nouveaux lieux de débauche. L’inconvénient, c’est que nous nous couchons de plus en plus tard, ce qui oblige mon co-blogueur chineur à faire des nuits très très courtes pour aller dégoter des objets insolites sur les marchés aux puces le samedi matin.

Ce vendredi là, Yannick avait convié plein d’amis à lui, d’horizons différents. Certains avaient déjà participé, avec nous, à l’apéro du vendredi. D’autres s'y joignaient pour la première fois. Des gens intéressants, des bars très cool… que de bons ingrédients qui ont fait que la mayonnaise à pris et que la soirée a été géniale !!!

Comme vous l'a dit Muriel, elle a commencé autour de tapas, de pinchos et de cerveza dans un minuscule bar de la rue Massilian, le Quita Penas. Un endroit agréable, sauf si on est allergique aux Gipsy Kings.
Elle s’est poursuivie dans le bas de la rue de l’Aiguillerie, à la Distillerie. Les amateurs de bon rock et de mojitos très chargés (si si, c’est compatible…) y seront comme chez eux.

Après ces deux endroits inédits dans l’apéro du vendredi, nous avons terminé, comme vous le savez, par un classique, le Rockstore.

Sur le chemin, mon co-blogueur poilu a pris la pose pour immortaliser cette excellente soirée entre amis.
Merci la compagnie, on remet ça bientôt !!!

Yann

vendredi 18 mars 2011

Special Guest...

En ce vendredi du mois de mars, nous avions décidé de convier quelques bons amis, triés sur le volet pour partager un "apéro du vendredi" digne de ce nom.

Au fil de la conversation, Muriel, l'une d'entre nous, lança à la cantonade (la femme du joueur de foot) qu'elle écrirait le prochain billet de votre blog préféré. Nous l'avons prise au mot et avons d'ailleurs décidé d'ouvrir régulièrement nos colonnes à nos "Guests". En attendant, Muriel...c'est  donc à toi :

 "Rdv à 19h à la boutique 110 volts, vraiment tôt pour moi mais il s'agit d'un apéro donc je fais des efforts. Il fait froid dehors, les garçons parlent deja de boire des bières pour se réchauffer, ça commence bien…
Nous arrivons, grâce au GPS de mon Iphone, dans une petite rue dont on ne soupçonnait pas l'existence. Au fond à gauche un petit (tout petit) bar/tapas : El Quinta Penas, rue Massilian. Nous choisissons l'intérieur malgré quelques tables libres à l'extérieur, fait trop froid !

Allez c'est parti, zou, 2 bières et un petit muscat sec (parce que du Tariquet y'en avait plus, de l'Icetropez y'en avait plus, de la sangria y'en avait plus…).

Un peu déçue par les tapas (je fréquente plutôt Le Picador), l'ambiance était au rendez-vous grâce à l'arrivée de plusieurs amis de nos acolytes blogueurs… Nous étions 9 dans ce petit tapas, mais le but de cette sortie était pour moi, de faire découvrir à Yann et Yannick (classés par ordre de cheveux )… LA DISTILLERIE ! 
Après une vive négociation (genre : vous n'avez pas le choix ...), nous nous sommes dirigés vers ce lieu rock'n'roll. Je vais essayer d'être objective sur cet endroit que j'affectionne particulièrement, un lieu où on se sent bien, un lieu plein de vie. Une déco vintage rock que je souhaitais montrer à Yannick.

La zik y est particulièrement extraordinaire, des petits mix rock'n'roll qui vous invitent à danser… après quelques verres… de rhum arrangé et surtout après les cocktails de tueurs. Notre fine équipe a surtout retenu la bonne teneur en alcool des mojitos "on en a pour le prix !"; tant mieux…

Yannick ne draguait plus ou ne pouvait plus… car affublé d'un manteau en poil qui fit fureur dans le bar. Nous sommes restés jusqu'à la fermeture et la troupe a décidé de continuer au Rockstore. 

Quant à moi, je n'ai pu résister à l'appel d'un autre bar : le Grand Bazar, un endroit où je ne pense pas pouvoir emmener mes blogueurs… trop chic pour certains. Mais moi, le Rockstore en fin de soirée, je trouve ça plutôt glauque… n'est-ce pas Yann qui, étant sorti fumer une clope, n'a jamais pu re-rentrer !

Chacun est donc parti de son coté, contents de cette soirée !"

Yannick / Spécial Guest : Muriel

dimanche 13 mars 2011

Philosophie Urbaine

Alors que je me trouvais hier après midi dans le Tramway, mon œil fut attiré par le drôle de comportement de mon voisin de compartiment. Âgé d'une vingtaine d'années mais visiblement toujours immergé dans son adolescence, ce jeune voyageur était appliqué à taguer généreusement la banquette qui lui servait aussi à reposer ses pieds tout de nike chaussés.

Dans un premier temps, je suis resté parfaitement espanté (en nîmois dans le texte) par ce que j'étais en train de voir. Même la charmante voyageuse que je regardais du coin de l'œil depuis quelques minutes semblait déconcertée ; de vous à moi, j'aurai préféré en être la raison...

Bref... après quelques minutes à réfléchir aux multiples exploits que j'avais pu accomplir moi-même pendant la première partie de ma quadritude (certains d'ailleurs réalisés avec la complicité de mon illustre co-blogueur), l'artiste du jour ressortit son marker pour s'attaquer au montant du wagon.

J'entamais  alors la conversation en lui suggérant de s'exprimer peut-être ailleurs que sur le tramway dont nous allions finir par payer immanquablement le nettoyage. Pour seule réponse, ce sympathique individu me signala qu'il ne payait jamais ses voyages en tram ni les markers qui lui servaient à barbouiller le bien public, que ce n'était pas la philosophie du Graffeur et que donc, il ne serait pas concerné par le coût du nettoyage...

Je lui indiquais être très intéressé par l'art urbain en général  mais pas persuadé que son barbouillage soit élevé au rang d'Art, dans la mesure où il s'accompagnait d'une dégradation... Visiblement doté d'une cervelle en état de marche, mon nouvel ami, interloqué, est descendu à la station "port Marianne", quartier bien connu comme étant le plus rebelle de Montpellier... J'espère qu'il aura la chance de croiser les graff' que j'ai justement pu immortaliser dans ce quartier il y a quelques temps.

De mon coté je continuais mon voyage intra urbain en méditant cette question philosophique : L'art est-il dépendant de son moyen d'expression ?
Vous avez 4 heures.

Yannick

mardi 8 mars 2011

Un p'tit Kawa, s'il vous plait !

Montpellier est indéniablement une ville où l'offre culturelle est riche et diversifiée. Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un volet de cette offre qui fonctionne de mieux en mieux depuis quelques années, le café-théâtre.
Le Grand Mélo, la Cicrane et le Kawa Théâtre en sont les têtes de pont dans l'agglomération montpelliéraine. Avec plus de 100 000 spectateurs en 2010, ces trois salles font un pied de nez aux théâtres plus classiques en proposant une programmation plus légère, dans laquelle le rire est le maître mot.

Au grand dam des cultureux, les pièces comiques, sans autre prétention que de faire rire, attirent les foules dans cette période de morosité ambiante. Pour ma part, je suis un adepte du Kawa. J'y suis allé pour voir des pièces telles que "Homme-Femme : mode d'emploi", "Le clan des divorcées" et plus récemment, "Faites l'amour avec un Belge".
Et chaque fois, je me suis bien marré.

Bien entendu, je ne dénigre en rien le théâtre classique, mais il y a dans ce genre de salles une ambiance excellente et une véritable proximité entre le public et les comédiens. D'ailleurs, dans la plupart des pièces, ces derniers aiment jouer avec les spectateurs et il n'est pas rare  que ceux des premiers rangs soient interpelés à plusieurs reprises pendant le spectacle.

Si vous n'en avez pas encore eu l'occasion, je ne peux que vous encourager à fréquenter ces lieux de bonne humeur. Dans cette période de sinistrose, ça ne peut que faire du bien!

Yann

vendredi 4 mars 2011

A l'Ouest du nouveau...

C'est "True Grit", le dernier opus de Joel & Ethan Coen qui nous a attiré, les amis et moi même au Gaumont d'Odysseum il y a de cela quelques jours. J'ai vainement cherché une traduction à cet intraduisible titre, ce qui explique certainement qu'il est demeuré en version originale pour les obscures salles françaises... 
Alors que, et c'est un paradoxe, c'est un titre en bon français : "Le vrai courage" qui a été utilisé pour nos cousins Québécois..(heureusement qu'ils sont là pour défendre notre bonne vieille langue). 

Bref du courage nous a bien été nécessaire pour affronter une séance de ciné dans le quartier disneylandesque de notre ville. Armés de nos tickets de parking (payant), il nous a d'abord fallu obtenir nos billets.
Précisons qu'ils ne sont plus délivrés par des êtres-humains mais par des bornes souvent bornées ne reconnaissant que les CB comme partout dans ce quartier d'ailleurs...Ce qui, comme me le faisait remarquer mon excellent co-blogueur (celui qui a les cheveux très très courts sur la photo ci dessus), explique certainement les 10,10 dollars désormais nécessaires pour accéder aux "fantastiques" sièges de la salle N° 12 .
Fort heureusement,pour nous faire oublier le cout désormais astronomique d'une place mal assise de ciné, le film était de grande qualité. Pour moi qui suis un amateur de Western tout y était : superbes paysages, intrigue intrigante, poussière, revolvers et winchesters à tous les étages !



Deux heures et quelques plus tard, pas fâchés de lâcher les fauteuils du Gaumont, nous avons joyeusement terminé la soirée dans le saloon le plus proche, "les 3 brasseurs", même si la décoration est globalement en carton pâte, la bière y est vraiment excellente et la cuisine parfaitement comestible...

Bien le bonjour chez vous !

Yannick

lundi 28 février 2011

Le bouchon du jour (2)...

Pendant la période des Fêtes, nous avions inauguré une nouvelle rubrique intitulée "Le bouchon du jour". Mon co-blogueur deux-roues m'a récemment fait remarquer qu'il n'y avait pas eu de nouveaux billets sur ce thème. 
Il faut dire que lorsqu'on vit à Montpellier depuis longtemps, comme moi, on fait tout pour les éviter les bouchons. On déploie des trésors d'imagination pour trouver des itinéraires bis, ter, et même quater, pour perdre le moins de temps possible dans les embouteillages. 
 
Mais comme je suis un blogueur consciencieux, j'ai sacrifié le traditionnel apéro du vendredi spécialement pour vous proposer un nouvel article dans cette rubrique. En fait, je partais passer le week-end dans ma Lozère natale.
Habitant à l'est de Montpellier, il fallait que je me rende à l'ouest de la ville pour récupérer l'A 750. Et pour cela, j'avais choisi le meilleur moment : un vendredi, premier jour de vacances scolaires, vers 17h00 !

Évidemment, ce qui devait arriver arriva, une petite heure pour aller de Castelnau à Celleneuve ! Ce n'était pas vraiment un surprise car j'emprunte cet itinéraire régulièrement depuis une dizaine d'années et il y a toujours des bouchons. Mais il faut bien avouer que depuis le début des travaux de la ligne 3 du tram, c'est vraiment la merde.
Le point noir se situe au croisement de l'avenue Paul Bringuier et de la rue d'Alco, en venant de la Voie Domitienne. Après le feu, la route passe de deux à une seule voie pour passer sous l'Avenue de Lodève et cela provoque des bouchons, quelquefois plus de 500 mètres avant. Un vrai bonheur !!!

Après cela, vous ne pourrez pas dire que les rédacteurs de l'Apéro du vendredi ne payent pas de leur personne pour vous informer sur la vie montpelliéraine... et ses aléas.

Yann

PS : Désolé pour l'horrible contre-jour sur la photo ci-dessus mais il faisait un temps magnifique vendredi dernier et j'étais face à l'ouest, en fin de journée... 
PS 2 : Surprise au retour hier, la voie est rétrécie également dans l'autre sens (re-bouchon), sans raison apparente... merci aux ingénieurs qui s'ingénient à nous simplifier la vie !


mardi 22 février 2011

L'Annexe d'Alex !!!

Vendredi dernier, mon co-blogueur chineur et moi-même avons entamé notre désormais traditionnel apéro du vendredi dans un petit bistrot que nous aimons beaucoup, dans le quartier Saint-Roch, l'Annex[e]. 
Il tient son nom du fait qu'il est le petit frère de notre quartier général, Chez Paul[e], dont Yannick vous a parlé dans un récent article. C'est Alex qui en est le maître des lieux et qui l'anime avec brio.

En fait, nous y sommes arrivés vers 19h30 et nous en sommes ressortis à 1h du mat, pas tout à fait comme nous y étions entrés... Comment vous dire ? Il y a des soirs, comme ça, où on ne voit pas passer la soirée tant l'ambiance est sympa. 
Elle avait pourtant commencé tranquillement, par le vernissage d'une artiste montpeliéraine, Sophie Dubois, très inspirée par la nature, les oiseaux, les plantes, les champignons...

Et puis, des amies nous ont rejoint et nous avons poursuivie la soirée dans la rue devant le bar. L'atmosphère est toujours excellente sur la petite place, au croisement de la rue du plan d'Agde et de la rue du petit Saint-Jean. Eté comme hiver, les clients des deux bars qui s'y côtoient discutent sur les terrasses. Et c'était le cas, en ce vendredi 18 février.
 
Vers 23h30, je commençais à avoir un peu froid (j'aime pas l'hiver !) et nous sommes rentrés dans l'établissement. A l'intérieur,  c'était nettement plus chaud. D'abord car l'Annex[e] n'est pas vraiment le plus grand bistrot de Montpellier. Ensuite, parce qu'il y avait pas mal de monde dans ce lieu restreint. Enfin et surtout, car l'ambiance était malade ! 

Tout le monde se trémoussait sur des vieux tubes vintages (ça c'est pour mon co-blogueur) et je me suis pris au jeu, entrainé par une charmante brunette Nîmoise, à qui je souhaite d'ailleurs un bon anniversaire. 
Quant à mon co-blogueur dragueur, il était également en grande forme... et bien entouré !!! Je ne sais pas comment il fait, après des soirées comme celle-ci, pour aller chiner aux aurores.
Bravo mon gars !

Comme vous l'avez compris, la soirée était ENORME ! Des comme ça, j'en reprendrais tous les vendredis.

Yann

jeudi 17 février 2011

Cafard dominical...

Je sais pas vous mais moi, les dimanches soirs, j'ai jamais vraiment aimé ça... Dimanche dernier, c'est donc avec une certaine excitation que j'ai pris la direction de "Secret place", la salle de concert de l'association "Tout à fond" (TAF).

J'étais bien évidemment accompagné de mon co-blogueur gros amateur comme moi de bonne musique et notamment de Rockn'roll en provenance directe de la Perfide Albion. Nous avions en effet "rendez-vous" (en anglais dans le texte) avec les mythiques "Dr Feelgood" .

Pour cette occasion j'avais particulièrement soigné ma  coiffure, j'arborais donc une banane de rocker quadragénaire digne de ce nom. Je ne m'étendrai pas sur le sujet capillaire, mon co-blogeur est parfois  susceptible.

La TAF est probablement l'association musicale la plus active à Montpellier ne serait ce que par leur capacité à coller des affiches absolument partout dans la ville. Il faut dire qu'ils ont le mérite de proposer un concert par soir ou quasiment ! Un véritable régal pour l'amateur de musique "live" que je suis.

Bref, en cette fin de soirée dominicale ce sont les 4 quinca/sexagenaires de Dr Feelgood qui ont enflammé la salle, et croyez moi, avec eux pas besoin d'ordonnance ni de carte vitale pour soigner le blues du dimanche soir !

Bien le bonsoir chez vous.

Yannick